La rute du monoï pour (re) découvrir Tahiti

La rute du monoï pour (re) découvrir Tahiti

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Publiée le le 18 juillet 2010

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Monoï… un nom qui évoque à lui seul Tahiti et le rêve, le soleil et les contrées lointaines. C’est pour beaucoup une petite bouteille à l’étiquette colorée, aux senteurs fleuries et exotiques. En Polynésie française, les terres qui l’ont vu naître, c’est un art de vivre, un produit du quotidien aux usages multiples.

Sur l’île de Tahiti, la Route du Monoï, véritable parcours initiatique, vous invite à découvrir cette huile sacrée du Pacifique qui est aujourd’hui exportée dans le monde entier.
Tout commence par la subtile rencontre entre la noix de coco et la fleur de tiare Tahiti.

Dans la fabrication artisanale, les Polynésiens râpent la pulpe fraîche de la noix de coco et la mélangent aux fleurs de tiare Tahiti, en boutons ou épanouies, fraîches ou sèches selon les recettes. Certains y ajoutent parfois l’abdomen de petits crabes ou de Bernard- l’hermite, ce qui a pour effet d’accélérer le processus de séparation de l’huile. La préparation est ensuite laissée au soleil, jusqu’à ce qu’une huile apparaisse, le monoï traditionnel, que l’on peut filtrer et que certains laissent reposer quelques jours, parfois quelques mois.

Le monoï est soumis depuis 1992, date de l’Appellation d’Origine, à des normes de sélection des matières premières et de qualité.
Ainsi, les tiare Tahiti, cultivées dans des plantations de plusieurs centaines ou milliers de pieds, sont cueillies à l’aube à l’état de bouton. Ces jeunes fleurs sont ensuite mises à macérer au plus tard 24 heures après la cueillette. L’huile, extraite du coprah, noix de coco récoltée sur les sols coralliens puis mise à sécher au soleil, provient de l’huilerie de Tahiti. L’usine transforme ce coprah en une huile d’abord brute, puis raffinée, afin de la purifier d’éventuelles impuretés.


Après minimum 10 jours de macération, 20% de la production de monoï de Tahiti est conditionnée afin d’être commercialisée localement. Le reste est exportée en tant que matière première afin d’être intégré dans des soins, baumes, laits, shampoings, maquillages… autant de produits dérivés qui ne cessent d’évoluer.

Des essences naturelles, issues de plantes aux actifs et parfums variés, sont souvent ajoutées au monoï.
Ces mélanges, aujourd’hui testés et reconnus dans le domaine de la pharmacopée polynésienne, existent depuis toujours dans le mono’i. Encore considéré comme sacré dans les familles, il est utilisé dans le ra’au tahiti, la médecine traditionnelle polynésienne.
Il est également la base des massages thérapeutiques qui sont aujourd’hui encore pratiqués dans les 5 archipels de la Polynésie française. Ainsi, le taurumi, expertise du massage traditionnel thérapeutique ou de soin est toujours à base de monoï. Fortement ancré chez les Polynésiens, il a inspiré la modernité des soins pratiqués dans les nombreux spa de Tahiti et des îles qui connaissent un engouement local et qui s’exporte désormais.

Le Monoï de Tahiti est devenu l’un des ambassadeurs de la beauté et du bien être made in Tahiti. Certaines entreprises locales rivalisent d’ingéniosité et de savoir faire afin de proposer, aux plus grandes marques internationales, des formules novatrices.

Sur l’île de Tahiti, grâce à ses 22 arrêts, la route du monoï permet non seulement de découvrir toute l’Histoire du monoï, des rituels anciens aux applications modernes, mais elle permet également de découvrir ou redécouvrir l’île de Tahiti, entrer dans le quotidien des habitants, admirer les paysages, voyager tout simplement dans la magie du Pacifique…

Retrouvez plus d’informations sur La route du Monoï sur le site www.monoiaddict.com.

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